Si ce petit billet ne relève, au sens strict, ni de fortifications, ni de l’artillerie, il permet d’illustrer les quelques châteaux emblématiques de la région de Colmar, les Trois châteaux d’Eguisheim, sous une forme moins courue offerte par les vues aériennes… En jouant avec les effets produits par la brume matinale.
Très cordialement
JM Balliet
Nota : Pour voir s’afficher en grand les images, il suffit de cliquer sur l’une quelconque d’entre-elles… toutes les illustrations s’offrent à vous sous la forme d’un album. Il suffit d’un autre cic pour passer à l’illustration suivante.
Vue aérienne (Cliché Balliet JM — Dji Mavic Pro — oct. 2017)
Au même moment, vu du sol… il faut également composer avec la brume.
Vue aérienne (Cliché Balliet JM — Leica M Apo-Summicron-M 1:2/90 ASPH— oct. 2017)
Quelques clichés panoramiques… Ambiance, la plaine d’Alsace est encore couverte par une brume matinale !
Au premier plan : Husseren les châteaux
Une vidéo du vol [durée 1min. 40, disponible en 4K)…
Enfin, le même site se prête à d’autres expériences photographiques à l’aune de ce cliché pris d’un vol vespéral…
Vue aérienne (Cliché Balliet JM — Dji Mavic Pro — fin sept. 2017)
La technologie évolue et les sites internet suivent, inévitablement, le chemin de l’obsolescence.
La problématique est d’ampleur : S’il s’agit dans un premier temps de suivre les évolutions technologiques, au premier chef la consultation par l’intermédiaire d’une tablette ou d’un téléphone mobile, il faut également maîtriser de nouvelles techniques de programmation… Une telle migration n’est jamais aisée et ce d’autant plus que le temps disponible est très contraint !
Après de longues tergiversations, je me suis, enfin, déterminer à emprunter le « chemin du renouveau » — dans un premier temps cela concerne notre site sur l’artillerie — et, même sous une forme encore fruste quant à son contenu, le voici enfin mis à disposition de tous 🙂
En restant à l’écoute de vos remarques vous pourrez (re)découvrir ce site à l’adresse suivante : www.artillerie.info
Lorsqu’il s’agit de masquer une série d’erreurs dans les choix doctrinaux commis avant le premier conflit mondial, on n’hésite pas à mettre en œuvre un corpus d’opérations de propagande… On conforte ainsi — tout particulièrement au profit de l’arrière — le mythe de la toute-puissance du canon de 75, l’arme de la revanche !
En effet, si ce canon de campagne est assurément une merveille technologique qui surpasse aisément les réalisations contemporaines, tout particulièrement celles de l’Allemagne, il masque les choix malheureux réalisés avant le conflit qui reposent presque entièrement sur cette seule pièce. On avait négligé les avertissements de quelques officiers avertis, Rimailho et quelques autres qui, bien au fait des règlements de manœuvre allemands, souhaitaient que l’artillerie française se dote d’obusiers — aptitude au tir plongeant — voire d’une artillerie lourde — aptitude à l’action lointaine et au tir de contrebatterie —avec de graves conséquences dans les premiers temps du premier conflit mondial.
En attendant mieux, toute une série d’opérations de propagande à la gloire du canon de 75 débutèrent dès la fin de 1914 et durant toute l’année 1915.
De l’action la plus simple… les cartes postales à la gloire du « 75 » et de ses inventeurs
Au livres & conférences…
Une merveille du génie français. Notre 75 [1915]
Il s’agit dans cet ouvrage de mettre en avant les « génie français » mis en œuvre au profit de ce canon. À cet effet, Il comprend une planche hors-texte en couleur comprenant des éléments mobiles — des retombes — permettant d’observer les différents composants de la pièce à l’aide de coupes successives.
En passant par une série de colifichets…
La « Journée du 75 » a été initiée, sous la forme d’une quête au profit des soldats, par le Touring Club de France le 7 février 1915. Devant le succès de la quête organisée au profit du poilu, cette action fut en fait prolongée pendant toute l’année 1915.