Page 16 - Balliet - Batteries abandonnées de la citadelle de Blaye - 20161113
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Grand châssis.
BOIS — 1 lisoir composé de 1 corps de lisoir de 1 ou de 2 pièces, réunies entre elles par 2 goujons.
FONTE — 2 côtés : ils sont pareils et peuvent s'assembler entre eux par l'une ou par l'autre face. — 2
tampons de douille de chape ferment les douilles des chapes en dessus. — 2 entretoises. — 1 directrice. — 2 roulettes.
FER — 2 boulons de lisoir n° 1 E, 2 écrous et 4 rosettes n° 1. — 1 plaque de frottement, fixée sur le corps de lisoir par 2 boulons n° 1 A, 2 boulons n° 1 B, 4 écrous, 2 rosettes n° 1 et 2 rosettes en talus, fixées par 2 clous n° 4 A.
2 boulons d'assemblage de lisoir, taraudage n° 7, 2 écrous n° 7, 12 boulons d'assemblage, taraudage n° 7, et 12 écrous n° 7, assemblent, entre eux les côtés de châssis, le lisoir, les entretoises et la directrice. — 2 chapes de roulettes. — 1 bande de direction d'idem, fixée par 2 boulons de chape, taraudage n° 7, et 2 écrous n° 7.
Une banquette de côté de châssis, composée de : 1 plaque de derrière ; 1 console de gauche, 1 console de droite et 1 équerre du milieu, fixées à la plaque de derrière par 6 rivets de 12 mm ; 1 plaque de dessus, fixée sur les consoles et sur l'équerre par 6 boulons n° 5 B et 6 écrous n° 5 à six pans. La banquette, adoptée en vue du service du canon de 16 cm, modèle 1858-1860, se chargeant par la culasse, est fixée contre la face extérieure de côté droit du grand châssis par les deux boulons d'assemblage de l'entretoise du milieu correspondants.
Les grands châssis ont été appropriés au tir sous les grands-angles, par la substitution d'un lisoir en bois au lisoir en fonte. Ceux de ces châssis qui n'auraient pas encore subi la modification adoptée à ce sujet, sont impropres au tir des canons rayés.
Sellette de cheville-ouvrière.
1 sellette de cheville-ouvrière (fonte) : les pattes sont percées de 4 trous pour le passage des boulons qui la fixent sur la plate-forme. 1 cheville-ouvrière (fer), placée dans la sellette.
Quelques bouches à feu contemporaines, construites par la marine
Caractères distinctifs.
Pièces en fonte ; certains modèles comportent des frettes en acier.
Projectiles cylindro-ogivaux, munis de tenons et de plaques isolantes. Poudre à canon (ancienne) ou MC30 ; gargousses en papier parchemin ou en serge (obusiers de 22c).
Le groupe comprend : des pièces en service avant 1870 (canons de 30 rayé ou lisses, de côte ; obusiers de 22c, lisses) ; des pièces transformées (obusiers de 22c rayés et frettés.) ou achetées à la marine depuis 1870 (système 1858- 60). — Pour les canons non frettés, le calibre s'indique comme pour les pièces rayées en bronze ; pour les canons frettés et les obusiers, par le diamètre de l'âme (sur les cloisons), en nombre rond de centimètres.
Le corps du canon, est fondu avec ses tourillons, dont l'axe est au-dessous de celui de l'âme. — Pour les canons frettés, un épaulement, pratiqué dans la fonte, s'oppose au glissement des frettes vers l'avant. — Les rayures, au nombre de 3 (à gauche) sont prolongées en ligne droite (sauf obusier de 22c, dans lequel les prolongements sont paraboliques) pour recevoir les plaques isolantes des projectiles ; leur développement est parabolique et l'angle final est le même (6°) pour toutes les bouches à feu. — Il y a deux modèles de rayures modèle 1858, à flancs rectilignes ; modèle 1860, en anse de panier, plus larges que les précédentes. Dans le 2° modèle, le fond n'est pas concentrique à l'âme. — La lumière est percée dans des grains composés : 1° d'un tube en acier ou en fer vissé
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