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Balliet — Casernes à l’épreuve de la bombe...
Fig. 21 — Place forte de Montmédy.
à éviter l’infection des couloirs et des chambres. On les installe quelquefois l’extrémité des poternes conduisant de la caserne à la rue du rempart et on les fait ouvrir sur cette rue ou dans de petites cours. Une ouverture est ménagée pour aller directement, à couvert, de la poterne aux latrines, mais elle est ordinairement murée et n’est débouchée qu’en cas de bombardement. La voûte à l’épreuve qui couvre les latrines est interrompue sur une largeur de 40 cm de façon à constituer une vaste cheminée d’appel de toute la largeur du local (instruction du 7 novembre 1878). Les écuries doivent également être éloignées des logements.
L’alimentation en eau (instruction du 7 novembre 1878), à raison de 5 l par homme et 35 l par cheval, par jour et pour une durée de six mois de siège, est assurée au moyen de citernes auxquelles on ajoute des puits lorsque le terrain le permet. Dans certains cas, on s’en tient exclusivement à l’emploi des puits, mais il faut alors en établir au moins deux par ouvrage et s’assurer qu’ils ont un débit suffi- sant en toute saison. Ces puits sont creusés assez loin des lourdes constructions de la caserne pour
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