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Un investissement suivi d'un bombardement plutôt qu'un siège en règle...
- Investissement le 14 septembre 1870
- Premier bombardement le 8 octobre1870
- Reddition le 11 novembre 1870
Le Fort Mortier, dominé par Vieux-Brisach, est rapidement réduit au silence et capitule dans la nuit du 5 au 6 novembre. Neuf-Brisach ne peut espérer aucun secours. Le gouverneur de la place, L'Hostie de Kerhor, privé du soutien du Cdt Marsal, véritable âme de la défense et mortellement blessé le 5 novembre, rend la place alors que tous les moyens de défense ne semblent pas épuisés et sans qu'une brèche n'ait été réalisée dans les défenses. Si les dégâts infligés aux fortifications sont mineurs, il n'en va pas de même pour la ville qui est largement détruite. La reddition fera l'objet de nombreuses controverses en France et ce d'autant plus que les Alsaciens peuvent difficilement se faire entendre.
Pour des détails supplémentaires... glissez le pointeur sur la figure ci-contre
Après les bombardements, les destructions à Neuf-Brisach sont conséquentes ...
- Les portes de Colmar et de Strasbourg, objets de nombreux tirs d'artillerie, sont particulièrement touchées ;
- Les dehors, bien que faisant l'objet de tirs ciblés, sont largement intacts
- Les dégâts intra-muros sont considérables. Les poudrières sont ruinées à l'instar des nombreux autres bâtiments.
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